Lait maternel ou lait artificiel ?

Résumé au hachoir

  • Chez le nouveau-né, l’allaitement a bien des effets positifs sur la santé la première année.
  • Chez les enfants plus âgés on ne voit plus aucune différence entre les enfants ayant eu du lait maternel et ceux ayant eu du lait artificiel
  • Concernant la maman, allaiter diminuerait les risques de cancer du sein et de l’ovaire, ainsi que les risques de diabète ou des maladies cardiaques. L’allaitement favorise aussi la perte de poids après la grossesse. L’effet sur les risques de dépression post-partum et d’anxiété sont très variables d’une femme à une autre. L’allaitement représente un effort physique substantiel et s’accompagne souvent d’une diminution de la qualité du sommeil.
  • Concernant le papa, la majorité des pères donnant le biberon (lait artificiel ou lait maternel tiré) perçoit cette expérience très positivement et contribuant à l’attachement avec leur enfant.

Un peu d’histoire

Dans son livre, The Science of Mom, Alice Callahan, rappelle intelligemment l’histoire du lait artificiel. Dans les grandes lignes, bien avant l’existence du lait artificiel en poudre que l’on connaît aujourd’hui, si une mère n’avait pas assez de lait, ou encore si elle mourait à l’accouchement, des alternatives au lait maternel devaient exister. La solution la plus évidente consistait sans doute à demander à une autre femme allaitante, une nourrice, de prendre soin du bébé1–3. Mais une femme allaitante n’étant pas toujours disponible, différents substituts ont vite été expérimentés. Parfois, c’étaient les nourrices elles-mêmes qui n’avaient plus assez de lait pour leur propre enfant et devaient recourir à ces substituts4.

On sait que dès la domestication des vaches et des chèvres, leur lait a été utilisé pour nourrir les bébés, parfois en plaçant l’enfant directement au pis de l’animal3. Des récipients, servant à récupérer le lait pour nourrir les bébés ont été trouvés, qui datent de plus de quatre ans avant notre ère4.

Au XVe siècle, avec l’apparition de l’imprimerie, des livres commencent à être publiés, proposant des recettes ou des conseils pour préparer son propre substitut au lait maternel. Ces recettes pouvaient inclure du lait de vache ou de chèvre, de la chapelure, de la farine, du bouillon de viande, du miel, des œufs, et parfois même du vin ou de la bière1,4.

Il est très probable que l’on savait déjà à ces époques que ces substituts étaient bien inférieurs au lait maternel et pouvaient rendre certains bébés malades. Au XIX siècle, on pensait même que faire bouillir le lait le rendait moins nutritif. Le lait cru pouvait alors voyager de la ferme à la ville sans être réfrigéré et sans avoir été bouilli. À la fin du XIXe siècle, pratiquement tous les bébés des orphelinats de New York, qui avaient été élevés au biberon, finirent par mourir des suites de diarrhées provoquées par les bactéries présentes dans ces laits, notamment pendant les mois d’été (la chaleur étant propice à la prolifération bactérienne)1.

Les avancées scientifiques qui furent faites pendant cette période améliorèrent grandement la situation. Par exemple, les travaux de Pasteur montrèrent que les bactéries étaient à l’origine des maladies, et qu’elles pouvaient être neutralisées par la pasteurisation du lait. La chloration de l’eau et la mise en place de meilleurs systèmes de traitement des eaux usées donnèrent accès à tous à l’eau potable pour se nourrir, mais aussi pour nettoyer les biberons1.

L’étude de la nutrition était aussi en pleine expansion. À la fin du XIXe siècle, les scientifiques avaient déjà compris que tous les laits n’étaient pas équivalents. Par exemple, le lait de vache contient plus de protéines, mais aussi moins de sucres que le lait humain. Les scientifiques et les pédiatres ont alors commencé à formuler des recommandations pour améliorer les recettes des substituts au lait maternel. Ainsi, avec les problèmes de scorbut et de rachitisme qui existaient au début du XXe siècle, on conseillait d’ajouter des jus de fruits ou de légumes ainsi que de l’huile de foie de morue pour compenser le manque de vitamines1.

Au fur et à mesure des progrès de la science, les recettes devinrent de plus en plus complexes, et l’industrie de l’alimentation a commencé à exploiter ce nouveau marché. Dès les années 50, les substituts commerciaux commencèrent à gagner en popularité et remplacèrent les recettes maison. L’accès au réfrigérateur et au lait en poudre offrit enfin l’opportunité aux parents de préparer leur substitut au lait maternel directement à domicile et en toute sécurité1. Ces substituts étaient pour la plupart sains et très fiables pour la première fois dans l’histoire de l’humanité.

La plupart des médecins et des parents ont alors rapidement estimé que ces substituts étaient aussi bien, si ce n’est mieux (car plus scientifiques) que le lait maternel. L’accouchement étant aussi de plus en plus médicalisé, les mères étaient souvent séparées de leur bébé à la naissance et n’avaient le droit qu’à de brèves visites, rendant l’allaitement difficile à mettre en place. Les femmes se tournèrent de plus en plus vers les médecins. Ceux-ci conseillaient d’allaiter le bébé toutes les quatre heures et, si cela ne fonctionnait pas, d’utiliser du lait artificiel3,5,6.

D’autres changements sociétaux ont aussi favorisé l’utilisation du lait artificiel. En effet, les mères cherchaient à s’affranchir de leurs corvées en tant que femmes au foyer. Pendant la Seconde Guerre mondiale tout particulièrement, le lait artificiel a permis aux femmes de prendre part à d’importants travaux et, après la guerre, elles n’avaient pas envie d’abandonner ces nouvelles opportunités de carrière3. L’allaitement devint alors optionnel et démodé. Dans les années 70, seul un enfant sur quatre était allaité passée la première semaine2.

Toutefois, à la fin des années 60, certaines femmes ont commencé à vouloir s’émanciper de l’autorité médicale, notamment en ce qui concernait l’accouchement et la parentalité. Un regain d’intérêt pour l’allaitement faisait aussi partie du mouvement3. En parallèle, les scientifiques commençaient à identifier de nombreuses propriétés du lait maternel. Par exemple, même si la quantité de protéines pouvait être la même que dans les laits artificiels, les protéines maternelles semblaient être bien mieux digérées7,8. Or on sait aujourd’hui que le lait maternel étant plus facilement digéré, les bébés allaités ont besoin d’être nourris plus souvent9. Dans une étude, les bébés allaités fréquemment ont gagné plus de poids à 15 jours que les bébés nourris toutes les trois-quatre heures10. Le lait maternel contient aussi toute une série de protéines liées au système immunitaire, ainsi que des facteurs de croissance, des cellules souches, des enzymes digestives, des hormones et des prébiotiques qui peuvent varier en fonction du temps et interagir les uns avec les autres11,12.

S’intéresser à l’histoire a le mérite de rappeler qu’il a depuis toujours fallu trouver des substituts au lait maternel. Aujourd’hui, le fait qu’il existe un débat entre les bienfaits du lait maternel et ceux du lait artificiel représente en soi une avancée majeure, rendue possible par la science. C’est aussi à la science qu’il incombe aujourd’hui de l’examiner. Malheureusement, il est pratiquement impossible de réaliser des études randomisées contrôlées sur ces questions (le plus rigoureux type d’expérience). Les données disponibles se basent donc pratiquement toutes sur des études observationnelles qui mettent en avant des corrélations, en contrôlant statistiquement les facteurs confondants tels que le statut socioéconomique, le niveau d’éducation ou encore les soins prénataux.

Les bienfaits du lait maternel

Le lait maternel contient des protéines qui permettent à la mère de transmettre son immunité à son bébé, de prévenir certaines infections, de promouvoir la croissance de bonnes bactéries et de stimuler le système immunitaire13–15. La littérature scientifique est désormais assez consensuelle quant aux bienfaits du lait maternel concernant les maladies gastro-intestinales et les infections des voies respiratoires chez le nouveau-né. L’allaitement permettrait même de prévenir les otites grâce à la forte pression créée par la succion et la déglutition régulières, qui aideraient à garder le tube auditif bien aéré16–19.

Tous ces bienfaits s’avèrent particulièrement importants dans les pays en voie de développement où l’accès aux soins médicaux et à l’eau potable est limité20. Dans les pays développés, les bienfaits de l’allaitement varient d’une étude à l’autre, mais montrent en général une réduction de 25 à 75  % des infections16. L’allaitement exclusif prodigue la meilleure protection contre les maladies infectieuses14,17,21. Ces effets bénéfiques du lait maternel semblent toutefois bornés à la période de l’allaitement et s’atténuent rapidement après le sevrage13–15.

L’allaitement semble aussi diminuer les risques de mort subite du nourrisson. Une méta-analyse conclut qu’allaiter même juste un peu suffit à diminuer le risque de moitié22. Cela pourrait s’expliquer par la protection offerte par le lait maternel contre les infections, les morts subites du nourrisson étant souvent associées à des infections bactériennes ou virales23. Une autre explication serait que les bébés nourris avec du lait artificiel dorment plus profondément, augmentant ainsi les risques de mort subite24.

L’allaitement diminuerait aussi les risques d’entérocolite nécrosante (nécrose du colon chez le nouveau-né)16,25 et les risques de leucémie26,27. Une revue de littérature récente souligne aussi qu’il diminuerait très significativement les risques de symptômes autistiques67 !

Enfin, des études échantillonnant des laits maternels n’arrivent pas à détecter d’arsenic inorganique dans 80  % des cas, et la concentration maximale détectée dans les 20  % restants n’est que de 2,8 µg/l28,29. Cette exposition à l’arsenic serait trois fois plus importante avec du lait artificiel à base de lait de vache30 et, selon les études, de 1,2 à 7 fois plus importante avec du lait artificiel à base de riz31–33 (voir aussi le chapitre sur le riz et l’arsenic).

Que sait-on sur les effets à long terme ?

Une étude, connue sous le nom de PROBIT, s’avère particulièrement intéressante34. Dans cette étude, 31 maternités en Biélorussie ont été séparées en deux groupes : celles ayant reçu une intervention faisant la promotion de l’allaitement (dans le cadre d’un programme de l’UNICEF et de l’OMS) et celles n’en ayant pas reçu. Il se trouve que ce programme a été un succès : toutes les femmes l’ayant suivi commencèrent à allaiter et 43 % d’entre elles allaitaient toujours trois mois plus tard (contre 6 % dans le groupe témoin). Cette étude a impliqué plus de 17 000 bébés qui ont ensuite été suivis pendant plus de 10 ans. Cette étude est très précieuse, car elle représente ce qu’on a de plus proche d’une étude randomisée contrôlée, elle est donc particulièrement fiable.

En accord avec ce qui avait été rapporté précédemment, elle trouva moins de diarrhée et d’eczéma chez les enfants allaités. En revanche, cette étude ne nota sur le long terme aucun effet du type de lait sur l’obésité, la pression sanguine, l’asthme, les problèmes de comportement et les caries. D’autres études vont dans le même sens, suggérant fortement que l’allaitement ne fait aucune différence sur le long terme34–41. Cela reste toutefois encore controversé concernant l’obésité, mais, si effet il y a, il est probablement minime20.

L’étude PROBIT a également noté une légère augmentation du quotient intellectuel à six ans chez les enfants allaités. D’autres études ont confirmé cet effet légèrement bénéfique de l’allaitement (environ quatre points de plus sur cent)38,42,43, mais cela n’est pas toujours répliqué35,39. Si l’effet est confirmé, deux explications ont été avancées. La première concerne un certain type d’acide gras : l’acide docosahexaénoïque ou DHA. Il s’agit d’un oméga-3 important pour le développement du cerveau et de la vision. Alors qu’il est présent dans le lait maternel44,45, il n’a été rajouté que récemment dans certaines marques de lait artificiel46. La deuxième explication suggère que l’allaitement favoriserait davantage le contact entre la mère et le bébé, ce qui entraînerait plus de stimulation sociale et donc un meilleur développement cognitif46.

Certaines études suggèrent aussi que l’allaitement peut prévenir le développement de certaines allergies, mais les données restent encore très controversées sur ce point. En effet, des études n’ont pas trouvé cet effet et d’autres ont rapporté des effets négatifs de l’allaitement47–52. Ces résultats contradictoires seraient peut-être dus au fait que les précédents travaux ne prenaient pas toujours en compte l’allaitement pendant la période au cours de laquelle les aliments étaient présentés pour la première fois53, mais cette hypothèse n’a pas encore été testée expérimentalement.

Concernant la maman, le fait d’allaiter diminue les risques de cancer du sein et de cancer de l’ovaire, ainsi que les risques de développer un diabète ou des maladies cardiaques (ceci n’est pas toujours répliqué)20,54,55. L’allaitement favorise aussi la perte de poids après la grossesse56. Enfin, plusieurs études suggèrent qu’en favorisant la production d’ocytocine, l’allaitement diminuerait les risques de dépression post-partum et d’anxiété57. Il faut souligner toutefois que la pression psychologique et sociale liée à l’allaitement peut parfois avoir l’effet inverse et augmenter le stress et les risques de dépression post-partum chez certaines femmes, ce qui a par ailleurs un impact négatif sur l’allaitement58,59. Pour certaines femmes, l’allaitement est associé à ce que serait qu’être une bonne mère ; or il convient de souligner que l’allaitement n’est pas un facteur central pour la mise en place de l’attachement entre la mère et l’enfant60.

De plus, l’allaitement représente un effort substantiel pour la mère qui doit produire entre 600 et 700 kilocalories par jour61 et passer en moyenne plus de huit heures supplémentaires par semaine à nourrir son bébé, par rapport aux femmes qui utilisent du lait artificiel62. L’allaitement s’accompagne aussi de changements hormonaux et d’une diminution de la qualité du sommeil. Ce n’est donc pas une mince affaire, et il convient de garder ces chiffres en tête, notamment si la mère souffre de problèmes de santé physique ou mentale qui pourraient alors être aggravés par tous ces facteurs58. Pour ces raisons, il est bon d’informer le père (ou le deuxième parent) sur l’allaitement et sur ce qu’il peut faire pour soutenir sa partenaire d’un point de vue pratique (ménage, gestion des autres enfants…) ou émotionnel (écoute, encouragement…).

Concernant le papa, chez certains, l’allaitement a un effet négatif sur l’humeur et le bien-être63. À l’inverse, la majorité des pères donnant le biberon (lait artificiel ou lait maternel tiré) perçoit cette expérience très positivement et contribuant à l’attachement avec leur enfant64. Une étude rapporte que les pères dont les femmes allaitent ont un plus faible score de qualité de vie que ceux pouvant donner le biberon à leur enfant65. Certains associent l’allaitement avec un sentiment d’exclusion ou de jalousie, pouvant entraver ou retarder l’attachement avec leur bébé63. Les pères peuvent pallier cela en s’impliquant davantage dans d’autres activités liées aux soins de l’enfant tels que changer les couches, donner le bain, masser, câliner, chanter, jouer ou encore coucher le bébé64. Voir sa partenaire allaiter dans des lieux publics représente aussi une source d’inconfort chez certains hommes63. Dans ces cas-là, un châle d’allaitement pour créer un espace plus privé semble être une bonne solution66.

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Date de dernière mise à jour : 01/11/2021